Amandine Urruty lives and works on her bed, with a suit case full of pens always nearby. After studying at University for long years and a brief career in underground music, now Amandine Urruty spreads her gallery of weird characters on all kind of mediums, on paper as on walls. As she masters techniques of traditional drawing, Amandine Urruty offers us a cheerful gallery of deviant portraits, associating grotesque outfits with baroque decorum which miraculously reconcile lovers of alchemistic symbolism to young ladies with too much make up. Indeed, Amandine Urruty builds her images like we would wander in the alleys of a Sunday fee market, borrowing to the mass of objects and to second hand toys their fundamental ambivalence, being wicked and peaceful, decorative and saturated at the same time. Since the beginning of her career, she took part in more than seventy exhibitions around the world. She also published four monographic books : « Robinet dâAmour » (Les Requins Marteaux) in 2011, « Dommage Fromage » (United Dead Artists, 2014), « Certains lâAiment Chiot) (Critères, 2018) and « The Party » (United Dead Artists, 2018) . Her activity is now shared between exhibitions, illustration and a bit of wall painting.
Amandine Urruty est née en 1982, travaille et vit entre Paris et Toulouse.Après avoir passé une enfance sans histoires, trompant lâennui entre le poney club du mercredi après midi et lâétude de lâÅuvre dessinée dâEdika, Amandine Urruty quitta le domicile familial afin de sâélever socialement et dâétudier les Arts Plastiques à Toulouse, où elle côtoya divers artistes maudits locaux. Une décennie plus tard, elle interrompit, pour dâobscures raisons, une carrière prometteuse de chanteuse à voix, et décida de se consacrer, non sans une certaine candeur, à ses premières amours à savoir la peinture animalière et la représentation de nu callipyge sur différents supports: prospectus, toiles monumentales, corps de popstar française â¦
Armée dâune solide technique du crayon, elle puisa son inspiration dans les tableaux de Jérôme Bosch et dans la lecture du Nouveau Détective, brassant dans son sillage les amoureux de symbolique alchimique et les adolescentes plantureuses (un peu) vulgaires.
En résulte une Åuvre baroque jouant un numéro dâéquilibriste sur la frontière qui sépare lâélégance la plus noble de la vulgarité la plus crasse, telle une improbable rencontre entre le Muppet Show et le Moyen-Age fantastique.